Rendez-Vous Musical #81

Le dernier Rendez-vous Musical de la saison 2021-22 aura lieu le dimanche 15 mai dans le Grand Salon, à l’occasion de la Fête de la Cité. Les talentueux résidents et boursiers Harriet Hale Woolley vous ont préparé un programme spécial pour l’occasion. Plusieurs collaborations et projets interdisciplinaires ont vu le jour au cinquième étage ; ce concert sera un pêlemêle de création musicale, performance et film, en plus d’une présentation d’œuvres de musique classique.

Informations pratiques

Date : Dimanche 15 mai | Horaire : 17h | Événement Facebook

Réservation Gratuite

Covid : Suite aux annonces du gouvernement, le port du masque n’est plus obligatoire mais reste fortement conseillé. Merci de respecter les gestes barrières et la distanciation physique et d’utiliser le gel hydroalcoolique disponible à l’entrée.

Programme

Thomas Gurin (1995)
Bas-Relief
Thomas Gurin, musique
Owen Moran, projection vidéo

Timothée Lambert (1997)
Alouette
Timothée Lambert, film et performance

Michel Legrand (1932 – 2019)
Sélections de Yentl
Where is it Written?
Papa, Can You Hear Me?
A Piece of Sky
Alessandra Gianino, voix
Simon Frisch, piano

Sarah Grace Graves (1995)
Embrace
Sarah Grace Graves, musique, performance et édition
Anahita Navaei, cinématographie

Simon Frisch (1990)
Marginalia
Dhyani Heath, violon

Les musicien·nes en résidence

Simon Frisch est compositeur, lauréat d’une bourse Fulbright Harriet Hale Woolley 2020-2021. Lors de sa résidence à la Fondation des États-Unis, il a pour objectif de composer un cycle de chansons pour instruments d’époque qui explore l’héritage culturel d’Anne de Bretagne, reine de France de 1491 à 1514. Il est également chercheur résident au Conservatoire national supérieur de musique où il étudie la politique de la pratique musicale à la cour d’Anne de Bretagne. Quelques-uns de ses récents projets sont The Body Untied pour solistes et orchestre de chambre baroque (présenté à New York par entre autres Région Bretagne et Lightbox Gallery en collaboration avec l’artiste multimédia Rachel Libeskind), et Sandglass Vespers pour orchestre de chambre présenté au Alice Tully Hall (avec Joel Sachs et le New Juilliard Ensemble), dans le cadre de résidences et d’études au Banff Arts Centre et à Wildacres. Adepte de la médiation et des voix créatives émergentes en musique, Simon a organisé une série de concerts d’été de musique de chambre dans les régions d’Ille-et-Vilaine/Côtes-d’Armor en Bretagne, programmant des dizaines de créations européennes et mondiales par divers jeunes compositeurs en collaboration avec des organisations locales à but non lucratif. Ces concerts, salués par Le Télégramme, Ouest France et Bretagne Actuelle, ont permis de promouvoir des projets de création et de patrimoine culturel dans de nombreuses disciplines, notamment l’architecture et la sculpture. Il est actuellement titulaire d’une bourse de doctorat C.V. Starr à la Juilliard School, où il a effectué son diplôme d’études supérieures avec Robert Beaser.

Sarah Grace Graves est une compositrice et chanteuse de musique expérimentale vivant à Paris. Sa musique contextualise la voix et l’instrument dans le paysage interne de l’interprète : émotions, sensations physiques et mémoire des sens. En mars 2021, son récital vocal expérimental Songs from the Chalet est sorti dans le cadre de la série de concerts Young Performers on Digital Stage de l’Ensemble Divertimento. Graves y interprète ses propres compositions ainsi que des sélections de la série Mouthpiece d’Erin Gee et de Canti del Capricorno de Giacinto Scelsi. Elle a participé à de nombreux festivals, notamment Voix Nouvelles Academy au Royaumont, Northwestern University New Music ConferenceWestben Performer-Composer ResidencyIlSuono Contemporary Music WeekNief-Norf Summer Festival, et Estalagem da Ponta do Sol Residency for contemporary music and electronics. Elle interprète Stimmung de Karlheinz Stockhausen avec l’ensemble vocal contemporain italien Fragmente et est membre fondateur de Mockingbird and Magpie, un duo expérimental voix/violoncelle avec le compositeur et violoncelliste torontois Cory Harper-Latkovich. Sarah Grace est titulaire d’un Master of Arts en composition de UC Berkeley et d’un Bachelor of Music en composition de Rice University. De 2021 à 2022, Sarah Grace sera boursière Harriet Hale Woolley à la Fondation des États-Unis à Paris. Elle étudie le chant avec Nicholas Isherwood.

Tom Gurin est un compositeur bénéficiaire de la bourse Fullbright Harriet Hale Woolley pour l’année académique 2021-2022. Il est diplômé de Yale University avec les Honneurs en composition et il a reçu the Paul H. and Brigitte P. Fry Award pour son excellence. Sa musique a été présentée au highSCORE New Music Festival in à Pavie en Italie, au Imani Winds Chamber Music Festival de la Mannes School of Music à New York, au Conservatoire Royal d’Anvers entre autres. Le National Youth Orchestra de Chine, l’Orchestre Symphonique de Yale et d’autres ensembles ont joué ses compositions en avant-première. Ancien membre de la Belgian American Educational Foundation, il a obtenu un diplôme de l’École royale de Carillon belge. Parmi ses récompenses récentes, on peut citer des avant-premières par la Sonus Foundation à Budapest, des Campanae Lovanienses à Louvain et de la Guilde des Carillonneurs en Amérique du Nord. Cette dernière lui a décerné le Johan Franco Composition Award 2021. Il étudie actuellement à l’École Normale de Musique de Paris en composition.

Alessandra Gianino est chanteuse et pianiste accomplie dans divers styles. Après des années de formation en théâtre musical, Alessandra est passée à la pop et au jazz après avoir rejoint The SoCal VoCals a cappella (1ère place, International Champions of A Cappella, ’205). Elle a déménagé en France en 2017 pour tourner avec le Gospel Pour Cent Voix, et a depuis joué avec des groupes concentrés sur le rock, la bossa nova/jazz, la pop, et la musique du monde. Elle s’est produite dans des lieux remarquables tels que le Palais des Sports, le Beacon Theatre, l’Universal Studios et la Maison Blanche. En plus de jouer, Alessandra donne des cours de chant et de piano à Paris.

Née en 1994 à New York, la violoniste Javanaise-Américaine Dhyani Heath débute le piano à 3 ans, et le violon à 7 ans avec Sylveline Bourion et Pavel Feldman à Montréal. Soliste en 2017 de l’American Romantic Orchestra, elle a été invitée à de nombreux festivals tels que le Norfolk Music Festival, Music Academy of the West, entre autres. Boursière du Stephen and Denis Adams Scholarship, du Phipps White Scholarship et du prix Broadus Erle, elle a poursuivi ses études au Mozarteum Salzburg (Autriche) avec le professeur Igor Ozim et au Yale School of Music (États-Unis) avec le professeur Hyo Kang. Reçue au Conservatoire de Paris en 2018, elle poursuit actuellement ses études en 3ème Cycle DAI sous la conduite du professeur Michaël Hentz. En 2021-2022 elle est également artiste en résidence à la Fondation des États-Unis grâce à la bourse Harriet Hale Woolley.

Timothée Lambert est étudiant à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. Comme un de ses personnages de bande dessinée, Timothée aime changer de visage. Il a étudié la peinture, la vidéo, la scénographie et le cinéma d’animation. Il aime transporter ses personnages à l’aide de couleurs et de mots, et emmener le lecteur avec eux. Ses personnages changent en permanence, passent du tout au tout. Il a participé à des expositions à Paris et en Italie, et réside actuellement à Gand.

Owen Moran est un historien d’art et cinéaste originaire de Milwaukee, dans le Wisconsin. Il travaille aujourd’hui en tant qu’artiste interdisciplinaire et enseignant. Les pratiques artistiques et éducatives de Moran coexistent dans la création d’espaces alternatifs pour se rassembler et s’engager les uns avec les autres par le biais d’installations audiovisuelles et de performances. Grâce à ces procédés, son travail interroge la place des machines et de la technologie dans des contextes écologiques et biologiques. Il étudie actuellement les Transdisciplinary New Media au Paris College of Art.

Anahita Navaei est née en février 1995 à Paris. Elle est cinéaste et plasticienne, passionnée d’images et par la synesthésie entre les arts. Après une licence de droit et d’Histoire du cinéma à la Sorbonne, elle suit un cursus d’écriture et réalisation à l’université de Corse, et réalise son premier film, Iran è man, produit par le G.R.E.C (Groupe de Recherches et d’Essais Cinématographiques), en partenariat avec le Centre Méditerranéen de la Photographie. En 2020, elle réalise un Master 2 de création à l’Université Paris 8-Saint-Denis, pour lequel elle réalise son deuxième film, Nahid et Sepideh, une fiction entre France et Iran, tournée et montée au sein du Festival des 168 Heures. En décembre 2021, la Villa Ndar, l’institut français de Saint-louis au Sénégal, a accueilli l’artiste en résidence afin qu’elle réécrive et développe son dernier projet de film d’animation, Soum, un conte animé en tissus et en épices, qui prend pour décor principal la ville de Saint-Louis. Elle obtient une bourse du CNC « Sortie d’école » pour le projet. Anahita Navaei est depuis novembre 2020 artiste résidente à la Fondation des États-Unis où elle travaille dans son studio du 5ème étage. Récemment, Anahita a participé à l’exposition Would Do Again et à une soirée de projection des réalisateurs résidents de la FEU.

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