Beethoven à la Fondation des Etats-Unis: un questionnaire “spin-off” par Léo Marillier

La FEU est ravie de vous présenter une conférence créée et produite par Léo Marillier, ancien résident, filmé dans le Grand Salon. La conférence sera mise en ligne le 16 décembre 2020, jour du 250e anniversaire de Beethoven. Découvrez également la série de trois docufilms en suivant ce lien.

“Ayant fini un master de recherche au conservatoire de La Haye cette année, j’ai développé une connaissance de Beethoven assez profonde due à la fréquentation de ses lettres, ses manuscrits, ses esquisses. De plus, les nécessités technologiques de cette année m’ont rendu beaucoup plus à l’aise pour parler de tels sujets face à une caméra, et obtenir des produits visuels et auditifs corrects. J’ai décidé de combiner ces deux avancées dans une série de trois docufilms, autour desquels tournent trois conférences, sur la question du privé et de l’artistique dans la surdité de Beethoven. L’initiative se nomme Volti Subito . De plus, avec mon quatuor à cordes, le Quatuor Joyce, nous avons pour projet d’explorer des recoins créatifs inexplorés dans le domaine de la musique de chambre. Affaire à suivre…”
-Léo Marillier

À propos du confériencier

Léo Marillier, «violoniste au jeu tout de poésie et de feu maîtrisé », âgé de 25 ans, diplômé avec les plus hautes récompenses d’un Master et d’un Graduate Diploma au New England Conservatory à Boston dans la classe de Miriam Fried, obtient en 2019 le diplôme d’artiste du CNSMDP spécialisé dans la musique des 20ème et 21ème et vient de terminer brillamment une thèse sur Beethoven au Royal Conservatory de la Haye dans le cadre d’un second Master de recherche et de performance. Primé par plusieurs concours internationaux dont le Concours Tchaïkovski pour jeunes musiciens à Séoul et premier français à remporter le 1er Prix du Concours Dvarionas en Lituanie, Léo est lauréat de la Société Générale, la Fondation Florence Gould, la Fondation de France, la Fondation des Etats-unis, la Cité des Arts. En tant que soliste et chambriste, à son actif un parcours étonnant, le menant récemment à rejoindre le célèbre Quatuor Diotima en remplacement de Constance Ronzatti pour une intégrale des quatuors de Bartok, Berg, Schubert, Beethoven lors d’une tournée internationale de plusieurs mois dans les plus grandes salles en Amérique du Sud, aux Emirats Arabes et en Europe. Invité comme soliste dès l’âge de 13 ans par le Wiener Konzert-verein orchestra, Léo interprète ensuite les grands concertos sous la direction de chefs tels que Manuel Nawri, Benjamin Zander, Pierre Roullier ou Thomas Rösner accompagné par le LOH orchestra, l’Orchestre Inter-Universitaire de Paris, Danish Young Orchestra, le LOH Orchestra, le Klaipeda Chamber Orchestra, A-letheia, le Paris-Berlin Orchestra, créant en 2018 à Berlin le Concerto «Jouissance de la différence V » de Eun-Hwa Cho et jouant le Concerto op 12 de Kurt Weill sous la direction de Philippe Aïche accompagné par l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire de Paris. « Une curiosité sans borne et un imaginaire musical capable de sortir du cadre étroit de l’instrument, un refus de confort éphémère que procurent des dons exceptionnels. Léo ne se fixe aucune limite.”, c’est le terreau de personnalité que son maître, Alexis Galpérine lui a reconnu dès son entrée au CNSMDP à l’âge de 15 ans, sur lequel Leo construit ses engagements : fondateur de l’Ensemble Aletheia, du Quatuor Joyce, compositeur et transcripteur édité chez Delatour depuis 2015, contributeur aux éditions Jobert, directeur artistique du Festival Inventio “(dont les concerts sont disponibles en replay ici), il rejoint l’Ensemble Cairn et s’engage pour améliorer l’enseignement du violon à Madagascar. Fasciné par l’alchimie de la musique avec le monde autant que par l’acoustique ou la recherche, Il travaille régulièrement avec l’Ensemble InterContemporain, 2e2m, les Cris de Paris et avec des compositeurs tels qu’Alain Bancquart, Clara Iannotta, Eun-Wha Cho, Oscar Bianchi, Martin Matalon, Florence Baschet, Bernard Cavanna. A découvrir : l’enregistrement du concerto de Beethoven (sa propre version d’après les manuscrits conservés à Vienne) édité chez VDE Gallo/Cascavelle. Léo joue selon répertoire un violon Nicolas Lupot de 1811 prêté par un mécène anonyme ou un violon fabriqué à Milan en 2016 par sa sœur Juliette Marillier. Léo est invité à la Biennale de Venise en 2020 et par le French May Festival de Hong-Kong en 2021.

 

Photo © Franck Jaillard.

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